20/05/2010

Sur le web, on parle du monde et on parle de soi

par Françoise Frisch. Suite de "Internet et les Études Marketing et Opinion : deux ruptures qui n'ont rien à voir".

Même en simplifiant à l’extrême, force est de distinguer au moins différents types de données disponibles en ligne, nouvelles par leur disponibilité et, dans certains cas, par la nature même de leur contenu.

  • L’effet magique d’Internet sur l’accès aux données de type encyclopédique est déjà ancien. Il s’est répandu dès les années 80 dans les milieux universitaires (connexion de bibliothèques) et dans nos métiers vers la fin des années 90. Et s’est fantastiquement amplifié au cours des années 2000, au point de changer profondément la relation au savoir : il y a d’abord l’accroissement permanent de la disponibilité de données classiquement encyclopédiques, mais aussi le développement d’une logique collaborative dont nous ignorons encore les conséquences pour l’avenir (ex Wikipedia ou encore l’évolution de l’astronomie depuis que le Web a permis d’intégrer les observations des amateurs).
  • Le développement du Web interactif a créé la plus grande agora que l’humanité ait jamais connue : un lieu où les humains s’expriment bien entendu avec des procédures jusqu’alors inédites et en évolution constante, et aussi (pour l’instant ?) une liberté incomparable. Donc des données qui nous font signe, un formidable réservoir de données qui nous aiderons à mieux comprendre nos contemporains.

C’est là que nous nous situons, le Collectif Cristal Research, avec notre Plan Narval.

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